L’évolution de la maladie d’Alzheimer est très variable d’un patient à l’autre. Elle dépend principalement de l’âge, de l’état de santé général du patient et des comorbidités associées. Pour autant, on distingue quatre stades d’évolution :
Stade préclinique : phase asymptomatique de la maladie au cours de laquelle les marqueurs biologiques connus –
peptide amyloïde et protéine tau – peuvent être détectables dans le liquide céphalo-rachidien obtenu par ponction lombaire. Cet état est observé uniquement dans le cadre de la recherche.
Stade léger : phase prodromique de la maladie au cours de laquelle les premiers signes cliniques apparaissent dans le quotidien des malades. Il s’agit notamment d’un déficit de la mémoire épisodique. A ce stade, les oublis semblent encore bénins et n’ont pas d’impact significatif sur l’autonomie des personnes malades.
Stade modéré : phase symptomatique au cours de laquelle les signes s’accentuent, ce qui engendre des troubles du comportement, de la gestuelle, du langage et de l’orientation. Les personnes malades ont désormais besoin d’une aide pour réaliser certaines activités de la vie quotidienne.
Stade avancé : phase la plus sévère de la maladie d’Alzheimer au cours de laquelle on constate une perte totale d’autonomie. Les malades ne reconnaissent plus leurs proches, communiquent de moins en moins et perdent le contrôle de leurs fonctions physiologiques.
La déclinaison des quatre stades de la maladie d’Alzheimer est une indication schématique de l’évolution de la pathologie. Le développement des symptômes, comme leur ordre d’apparition, varie selon les personnes.